Le ministre birman des Affaires étrangères a annoncé qu’Aung San Suu Kyi pourrait être libérée après les élections du 7 novembre, des élections dont l’opposante birmane appelle au boycott.
C’est au cours d’un diner de l’Association des Nations d’Asie du sud-est à Hanoi que Marty Natalegawa a révélé que la junte militaire au pouvoir en Birmanie a l’intention de libérer la dissidente assignée à résidence depuis 2003.
Si le Ministre n’a évoqué aucune date, la libération devrait se faire après les élections du 7 novembre. Les partisans d’Aung San Suu Kyi, réunis dans le parti la Ligue nationale pour la démocratie (LND), ont dénoncé mardi un scrutin qui selon eux, prolongera la dictature militaire.
Par ailleurs, Aung San Suu Kyi a toujours refusé que son parti participe à de nouvelles élections après celles de 1990 que la LND a largement remportées. Alors que la "Dame de Rangoon", prix Nobel de la paix 1991, devait prendre son poste de Premier ministre, la junte militaire a décidé d’annuler les résultats des élections et a commencé à placer Aung San Suu Kyi en résidence surveillée.