Alors qu’une centaine de djihadistes français sont entre les mains de forces kurdes en Syrie, le représentant des Kurdes syriens en France Khaled Issa a assuré que des autorités compétentes s’occupent de leur sort.
Il y a quelques semaines, des familles de femmes ayant rejoint l’Etat islamique ont porté plainte pour "détention arbitraire". En effet, une centaine de djihadistes français étaient détenus début février par les forces kurdes en Syrie, a déclaré le ministre français des Affaires étrangères Jean-Yves Le Drian. Interrogé sur leur sort et leur éventuel transfèrement en France, le représentant des Kurdes syriens en France Khaled Issa a répondu que les autorités kurdes syriennes s’en occupent. Leur sort "n’est pas mon souci premier", a-t-il indiqué.
Khaled Issa a expliqué que ces terroristes présumés n’ont pas atterri chez eux pour apporter des fleurs, des litres de lait pour leurs enfants, ni des médicaments. "Ils ont joué, ils ont échoué", a-t-il souligné sur le récit du journal Europe1. Le représentant des Kurdes syriens en France n’a pas manqué de mettre en avant cette guerre contre les groupes terroristes. Selon lui, les dossiers sont en instruction, mais il a refusé de faire des commentaires se préservant de se mêler aux affaires judiciaires.
Le chef de l’Etat Emmanuel Macron a rencontré la semaine dernière des journalistes de l’Association de la presse présidentielle. Ce fut une occasion pour le président de la République d’ouvrir la voie à une "transformation" de certaines peines dans le cas où elles ne répondraient pas au droit français. Le locataire de l’Elysée a justement évoqué le cas des ressortissants français capturés par les forces kurdes en Syrie. "Il est évident que d’une part nous sommes attachés à ce que les jugements puissent respecter le droit et ses règles et que des peines qui ne soient pas conformes à ce que nous avons prévu dans notre droit puissent être transformées en quelque chose de compatible", a-t-il détaillé.
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