Deux Palestiniens sont décédés vendredi dans la bande de Gaza dans des heurts avec les forces israéliennes. Cette journée de "rage" survient après la décision de Donald Trump de reconnaître Jérusalem capitale d’Israël.
La reconnaissance par Donald Trump de Jérusalem comme capitale d’Israël et l’appel à l’intifada du Hamas ont provoqué une "journée de rage" dans la bande de Gaza vendredi, jour de prière. Des milliers de Palestiniens sont descendus dans la rue afin de dénoncer cette décision du président américain. Des heurts ont alors éclaté entre les manifestants et les forces israéliennes. Un Palestinien de 30 ans a perdu la vie par des tirs de l’armée israélienne. Maher Attallah, un autre Palestinien âgé de 54 ans a également succombé à ses blessures lors des heurts dans le nord de la bande de Gaza, est-il indiqué dans un communiqué du porte-parole du ministère de la Santé palestinien Achraf al-Qodra sur le récit du Figaro.
La journée de vendredi était placée sous haute tension dans tout le Proche-Orient. Des milliers de personnes ont manifesté en Malaisie, Indonésie, Pakistan et Afghanistan, rapporte Ouest-France. "Ne touchez pas à Jérusalem" ou "Faites tomber le président Trump", ont scandé la foule à Kuala Lampur, propos relayés par France Info. Une situation qui inquiète le Conseil de sécurité de l’ONU. Une réunion d’urgence a été alors organisée vendredi afin de discuter de cette décision de Donald Trump. L’organisation des nations unies craint notamment "des risques d’une escalade violente".
De leur côté, les Etats-Unis "restent engagés dans le processus de paix" au Proche-Orient, a déclaré vendredi l’ambassadrice américaine Nikki Haley, rejetant "les sermons et les leçons". Elle reconnaît que le changement peut s’avérer difficile pour les autres membres de la communauté internationale, mais son pays agit pour faire progresser la cause de la paix.
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