Le nombre de morts après le violent séisme en Iran et en Irak a presque doublé en l’espace de quelques heures. Le bilan est passé de 210 à 335 morts.
Un violent séisme a secoué les confins de l’Iran et de l’Irak dimanche soir. Selon l’Institut géologique américain (USGS), le tremblement de terre a été enregistré à une profondeur de 25 kilomètres à une trentaine de kilomètres au sud-ouest de la ville d’Halabja, dans une zone montagneuse de la province irakienne de Souleimaniyeh. Selon le dernier bilan, 328 personnes sont décédées. Par ailleurs, sept décès ont été recensés dans le Kurdistan irakien. Le chiffre non encore officiel est donc de 335 morts contre 210 il y a quelques heures. Le nouveau décompte des autorités fait également état de 2 800 blessés, rapporte Le Figaro. Le bilan pourrait encore s’alourdir à cause de la difficulté des secours à atteindre certaines zones.
Ce tremblement de terre de magnitude 7,3 a été ressenti en Iran, en Turquie, à Bagdad, et dans les autres provinces d’Irak. En Iran, les villes les plus touchées sont celles limitrophes de Qasr-e Shirin, dans la province de Kermanshah, et Azgaleh, à une quarantaine de kilomètres au nord-est du pays. "Nous sommes en train d’installer trois camps d’urgence" dans cette zone, a affirmé le gouverneur adjoint de Kermanshah à la télévision d’Etat, propos relayés par 20 Minutes. L’agence de presse officielle Irna a de son côté indiqué qu’une trentaine d’équipes de secouristes du Croissant-Rouge iranien ont été déployées dans l’ouest de l’Iran.
Le travail des secours est loi d’être facile notamment dans les villages. Pir Hossein Koolivand, le chef du Service national d’urgence, a déclaré qu’en raison de la coupure des routes, il est impossible d’envoyer des équipes dans certaines zones. "Nous avons eu des glissements de terrain", a-t-il ajouté. Dans les provinces de Kermanshah et d’Ilam touchées par le séisme, les écoles ont fermé leurs portes ce lundi.