La police japonaise n’a trouvé aucune trace d’explosifs à la suite de plusieurs alertes à la bombe dimanche et lundi. Ce genre de situation survient très rarement dans l’Archipel.
Alors que le président américain Donald Trump est en visite officielle au Japon, plusieurs alertes à la bombe ont été enregistrées dimanche et lundi. L’Archipel est rarement le théâtre de phénomène de ce genre. Les recherches menées par la police japonaise n’ont abouti à la découverte d’aucune trace d’explosifs. Par ailleurs, aucune personne n’a été interpellée.
Les responsables de l’Université polytechnique de Tokyo ont décidé la fermeture de l’établissement ce lundi. Et pour cause : un message a été laissé sur son site Internet informant de l’existence d’une bombe. Les policiers ont pourtant fouillé les lieux sans rien trouver de suspicieux. Plusieurs autres alertes ont eu lieu dimanche dans l’ouest du Japon alors que le président des Etats-Unis Donald Trump est en visite officielle dans le pays. Dans la préfecture de Shiga, à l’ouest du Japon, un homme ayant requis l’anonymat a appelé une compagnie de ferry. Il a alors déclaré "avoir placé une bombe à l’intérieur d’un bateau de plaisance, censée exploser une heure plus tard", rapporte 20 Minutes. Mais les intenses recherches effectuées par la police à bord du bateau n’ont révélé aucune présence d’engin explosif.
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A Hiroshima, le mobile était le même avec les menaces par téléphone. La liaison maritime avec l’île d’Itsukushima, inscrite au patrimoine mondial de l’Unesco, a été temporairement suspendue pour vérifications à la suite d’un appel anonyme. A Osaka, une alerte à la bombe dans un grand magasin a été aussitôt qualifiée de canular. Enfin, l’agence de presse Jiji rapporte un fait similaire survenu à Kyoto. Une information anonyme a été communiquée à l’opérateur de transport ferroviaire au sujet d’une bombe qui allait exploser dans une gare. Celle-ci a été fermée pendant un moment.