Illustration/SIPA
Israël a consenti à retirer les détecteurs de métaux à l’entrée de l’esplanade des Mosquées mais les autorités musulmanes annoncent maintenir le boycott du site.
Mardi 25 juillet, le bureau du Premier ministre Benjamin Netanyahu annonce le retrait des portiques de détecteurs de métaux aux entrées de l’esplanade des Mosquées à Jérusalem en Israël. Seulement, les autorités musulmanes de leur côté continuent de boycotter le site de prière, le troisième lieu saint de l’lslam.
Elles ont, en effet, indiqué que ‘pas d’entrée dans la mosquée Al-Aqsa sur l’esplanade jusqu’à ce qu’un comité technique du Waqf [organisme gérant les biens musulmans à Jérusalem-Est] fasse une évaluation de la situation et que la situation revienne à ce qu’elle était avant le 14 juillet’.
Pour rappel, le 14 juillet marque des agressions mortelles contre des policiers israéliens. Un événement qui a décidé Israël d’installer des détecteurs de métaux à l’entrée de l’esplanade. Il paraitrait que les agresseurs palestiniens auraient dissimulé des armes sur le site, les mêmes armes utilisées pour tuer les policiers.
De leur côté, les Palestiniens estiment que ces mesures de sécurité utilisées par Israël constituent un moyen pour lui d’avoir plus de contrôle sur l’esplanade. Des manifestations s’ensuivaient au cours desquelles il y a eu des affrontements entre Palestiniens et forces israéliennes, cinq Palestiniens y ont perdu leur vie.
Cheikh Raëd Dana, un responsable du Waqf de son côté a notamment déclaré : ‘Ce mouvement est un mouvement de la rue’. Puis il a ajouté, 4Nous, en tant que Waqf, nous écoutons la rue. Si la rue dit oui, nous disons oui ; si la rue dit non aux mesures, nous dirons non’.
(Source : 20 minutes)
>>> A lire aussi : Israël retire les détecteurs de métaux sur l’Esplanade des Mosquées
>>> A lire aussi : Violences à Jérusalem et en Cisjordanie : l’UE et l’ONU réagissent
