Capture d'écran Twitter
La fête de la viande de chien, qui se tient tous les ans à Yulin, en Chine, est le théâtre d’abattages à grande échelle d’animaux dans de conditions cruelles. Les défenseurs des animaux continuent de protester.
La fête de la viande de chien a commencé mercredi 21 juin à Yulin, en Chine. Il s’agit d’un festival gastronomique qui se tient chaque année. La tenue d’un tel événement est décriée par la communauté internationale et une partie des Chinois, ce qui n’a pas empêché des bouchers de proposer librement des morceaux de viande canine dans les rues de la ville. Plus de 10 000 animaux vont être tués dans des conditions cruelles, battus à mort ou ébouillantés vivants !
#StopYulin2017 Pétition : https://t.co/epKOjvyt0R Support at @AHWFoundation & @AnimalsAsia pic.twitter.com/ZfkR9fHM7k
— Donatemusic (@donatemusicfra1) 17 juin 2017
Au mois de mai, l’association américaine Humane society international (HSI) avait affirmé que les autorités chinoises allaient interdire la vente de viande de chien pendant le festival. Un compromis avec les vendeurs semble avoir été trouvé, car ces derniers sont finalement autorisés à vendre deux carcasses par personne. Mais le quota a largement été dépassé, à en croire les défenseurs des animaux.
"L’interdiction ne vise semble-t-il pas la totalité du commerce de viande de chien. Mais la fête a l’air moins grosse que l’an passé, avec moins de chiens sacrifiés à cette industrie cruelle", a déclaré Irene Feng, membre de l’ONG Animals Asia, dont les propos sont rapportés par le site 20minutes.fr.
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— Donatemusic (@donatemusicfra1) 17 juin 2017
En Chine, la consommation de viande de chien est autorisée par la loi, mais la pratique reste marginale et suscite une opposition de plus en plus vive. Dans l’ensemble du pays, entre 10 et 20 millions de canidés sont tués chaque année pour leur viande. La semaine dernière, l’enseigne française de grande distribution Carrefour a retiré de ses rayons les viandes de chien qu’il vendait sur le marché chinois.
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