Deux personnes ont trouvé la mort mardi dans une violente explosion dans l’enceinte d’un QG de la police turque à Diyarbakir. La déflagration serait accidentelle, assure le ministère de l’Intérieur.
Le mardi 11 avril, deux personnes ont été mortellement victimes d’une forte explosion survenue au sein du QG de la police turque dans la ville à majorité kurde de Diyarbakir. Le ministre de l’Intérieur turc Süleyman Soylu a assuré que la déflagration était surtout accidentelle. "Il n’y a eu aucune intervention extérieure. L’explosion est survenue lors de la réparation de véhicules", a déclaré le parlementaire sur la chaîne privée NTV. Les victimes seraient un civil employé au QG qui aurait été tué sur le coup et un second homme ayant succombé à ses blessures après avoir été hospitalisé.
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La violente explosion a mobilisé de nombreuses ambulances et des véhicules des forces de sécurité. Les journalistes en local ont même fait état de la destruction d’un bâtiment à proximité du QG de la police turque. L’hypothèse d’une explosion terroriste avait circulé au début en raison des violents affrontements qui ont lieu au quotidien entre les forces de sécurité et les membres du Parti des travailleurs du Kurdistan (PKK). Ce groupe est classé comme "terroriste" par Ankara et ses alliés occidentaux.
La Turquie est notamment en état d’alerte ces derniers jours alors que le gouvernement a établi un référendum sur une réforme constitutionnelle visant à renforcer les pouvoirs du président Recep Tayyip Erdogan. Le vote est censé avoir lieu le dimanche 16 avril 2017.
Source : Le Figaro, Express