Le flou autour de la mort de Kim Jong-Nam, le demi-frère exilé du leader nord-coréen Kim Jong-Un, a fait l’objet d’une enquête pour meurtre en Malaisie. Un diplomate nord-coréen serait même dans la ligne de mire des autorités de Kuala Lampur, tandis que les deux précédentes suspectes auraient avoué "que c’était une attaque au poison".
L’affaire autour du décès de Kim Jong-Nam, le demi-frère de Kim Jong-Un, en Malaisie, s’éclaire petit à petit. D’après les autorités malaisiennes, responsables de l’enquête, un haut responsable nord-coréen aurait été identifié ce mercredi 22 février 2017 comme étant un suspect important. Avec lui, un autre suspect lié à la compagnie aérienne nord-coréenne aurait également été interpellé. "Nous avons écrit à l’ambassadeur pour obtenir l’autorisation d’interroger les deux. Nous espérons que l’ambassade nord-coréenne va coopérer avec nous et nous permettre de les entendre rapidement. Sinon, nous allons les contraindre à venir chez nous", a fait savoir la Malaisie dans un communiqué rapporté par 20 Minutes.
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Jusque-là, la police malaisienne soupçonne en tout cinq Nord-Coréens d’être impliqués dans cette attaque au poison qui aurait eu lieu à l’aéroport international de Kuala Lumpur. Kim Jong-Nam aurait été assassiné, alors qu’il s’apprêtait à embarquer sur un vol pour Macao. Quatre personnes sont déjà arrêtées dans cette affaire de meurtre du demi-frère de Kim Jong-Un. Il s’agirait d’un Nord-Coréen, d’un Malaisien et de deux femmes : une Indonésienne du nom de Siti Aishah, 25 ans, et une Vietnamienne qui s’appelle Doan Thi Huong, 28 ans.
Par rapport à l’audition de ces deux femmes d’ailleurs, ces dernières avaient prétendu jusqu’à la fin qu’elles pensaient avoir participé à une séance de caméra cachée pour un jeu télévisé. Les enquêteurs malaisiens sont cependant convaincus que les suspectes savaient qu’il s’agissait d’"une attaque au poison". "Je pense que vous avez vu la vidéo, n’est-ce pas ? La dame s’éloignait vers les toilettes avec les mains en avant. Elle était parfaitement au courant que c’était toxique et qu’elle devait se laver les mains", a déclaré aux journalistes le chef de la police nationale malaisienne, Khalid Abu Bakar. Ce dernier a également ajouté que les deux femmes ont été entraînées pour ce meurtre.
Source : Europe 1, 20 Minutes
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