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L’offensive visant à conquérir Raqqa a été lancée ce dimanche 6 novembre.
Jihan Cheikh Ahmad, commandante des Forces démocratiques syriennes, a annoncé ce dimanche que l’opération pour reprendre Raqqa, bastion syrien de l’État islamique a commencé. "La grande bataille pour la libération de Raqqa et de sa province a commencé", a-t-elle indiqué.
Soutenues par les États-Unis, les forces arabo-turques ont par ailleurs, affirmé l’existence d’un accord, signé entre les 2 parties (les forces arabo-turques et les USA) qui stipule que les Turcs ont été écartés de cette nouvelle bataille.
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L’opération de prise de Raqqa baptisée ’Colère de l’Euphrate’ se fera en 2 étapes, a confié Talal Sello, porte-parole des FDS basé à Hassaké. La première consistera à "libérer la province" qui est capitale de facto du groupe Etat Islamique. La deuxième sera centrée sur le contrôle de la ville. "La bataille ne sera pas facile et a besoin d’opérations précises et prudentes. L’EI défendra son bastion car il sait que la perte de Raqqa signifie sa fin en Syrie", prévient le porte-parole. Dans un communiqué relayé par le journal Libération, la coalition a souligné que "Raqqa sera libéré grâce à ses fils et ses factions arabes, kurdes et turkmènes, des héros combattant sous la bannière des Forces démocratiques syriennes, avec la participation active des Unités de protection du peuple kurde (YPG) […] en coordination avec la coalition internationale".
Divers équipements et arsenal, dont des anti-chars, ont déjà été déployés par la coalition pour mener à bien cette offensive sur Raqqa mobilisant 30 000 hommes.
Intervenu sur Europe 1 ce dimanche, Jean-Yves le Drian, ministre français de la Défense, a martelé qu’il n’y aura pas de déploiement des troupes occidentales au sol. Il a toutefois rappelé que "C’est de Raqqa que sont venus les ordres et les orientations qui ont amenés le drame et la barbarie" du 13-Novembre, faisant ainsi référence aux attentats à Paris qui ont coûté la vie à 130 personnes.
