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Il est impératif de renforcer la sécurité de notre territoire par rapport à une possible attaque terroriste, selon Claude Moniquet, spécialiste du terrorisme et le Général Desportes, ancien directeur de l’École de Guerre.
La bataille pour la reconquête de Mossoul contre l’État islamique est amorcée par les forces irakiennes en collaboration avec la coalition internationale. De logique donc, une riposte est à s’attendre de la part de Daesh. "Le risque terroriste est très élevé", précise d’ailleurs Claude Moniquet, spécialiste du terrorisme. Ce dernier est convaincu que chaque remise en question de la territorialité du groupe terroriste peut entraîner des réactions. "D’une part, de gens qui seront en colère et qui l’exprimeront sans être nécessairement téléguidés par l’État islamique, comme à Nice le 14 juillet. Et d’autres qui pourraient être envoyés par l’État islamique. On doit s’attendre à des tentatives de riposte", confirme le spécialiste, rapportée par RTL.
L’ancien directeur de l’École de la Guerre, le Général Desportes partage également le même avis. "L’ours blessé attaque", souligne-t-il. "Il y aura des ripostes, c’est la loi même de la guerre, mais il faut passer par cette phase indispensable de la prise de Mossoul", a-t-il ajouté. D’après le militaire, le gouvernement français doit prendre des mesures face à cette nouvelle bataille contre l’Etat Islamique. "On a une politique extérieure offensive qui n’est pas corrélée aux mesures prises en France sur le plan sécuritaire", tranche-t-il. "Le Bataclan et Nice l’illustrent malheureusement. Alors, renforçons les mesures sécuritaires sur le territoire national et préparons le peuple français à ce qui risque d’arriver", conseille le Général Desportes.
La question vient cependant à toutes les lèvres : Daesh peut-il se relever de la perte de Mossoul ? La réponse se fait malheureusement positive pour les deux spécialistes. En effet, Raqqa est toujours occupée par le groupe de l’État islamique. "La bonne stratégie aurait été d’attaquer les deux villes en même temps", estime le Général Desportes. De son côté, Claude Moniquet est convaincu que "même si Raqqa et Mossoul tombaient en même temps, l’État islamique ne serait pas vaincu".
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