Après l’attentat de mercredi à Tel-Aviv, l’armée israélienne a annoncé ce matin qu’aucun Palestinien ne peut plus entrer en Israël. Les restrictions annoncées précédemment ont donc été durcies.
L’attentat de mercredi soir à Tel-Aviv a coûté la vie à quatre Israéliens et fait une douzaine de blessés, rappelle Le Figaro. En représailles, l’armée israélienne a annoncé qu’à partir d’aujourd’hui, les points de passage de la bande de Gaza et de Cisjordanie seront ouverts seulement pour les cas médicaux et humanitaires. Cette fermeture sera en vigueur jusqu’à dimanche à minuit.
Cette annonce renforce les restrictions mises en place par le gouvernement israélien à la suite de l’attentat de mercredi. Cependant, sa mise en œuvre semblait limitée. Avant 08h locales, donc après l’entrée en vigueur théorique du bouclage, des centaines, voire des milliers de Palestiniens ont passé le plus important checkpoint de Bethléem et celui de Qalandia, principal point de passage entre Jérusalem et Ramallah en Cisjordanie.
Le gouvernement de Benjamin Netanyahu avait annoncé hier l’annulation des dizaines de milliers de permis d’entrer en Israël délivrés à des Palestiniens de Cisjordanie et, dans une moindre mesure, de Gaza pour le ramadan, le mois de jeûne musulman qui a commencé lundi dernier. Hier, l’animation était de retour sur les terrasses et jardins de Tel-Aviv, quelques heures seulement après l’attentat de mercredi. Les Israéliens, qui ont tiré enseignement de l’époque de la seconde intifada, ont coutume de dire que la vie doit reprendre ses droits aussitôt après un tel drame.