Ce chiffre a été révélé au terme de trois semaines de combats qui se sont achevées mardi 8 mars.
Les opérations à Idil, cette ville kurde située à 25 km au nord de la frontière syrienne, ont pris fin ce mardi.
Deux policiers décédés après l’explosion d’un engin
Cette ville kurde abritant 73.000 habitants vit sous le régime du couvre-feu depuis le 16 février dernier. À l’issue de trois semaines de combats, les autorités turques ont déclaré avoir tué 114 activistes au total à Idil cette ville et également district de la province de Şırnak dans la région de l’Anatolie du Sud-est en Turquie. Toujours dans la journée de mardi, deux policiers y ont trouvé la mort après qu’un engin a explosé sur la chaussée au passage de leur véhicule, ont indiqué des services de sécurité cités par Le Figaro. Cette explosion a blessé trois policiers et trois militaires.
Un espoir en vain
De nombreuses opérations ont été menées par les autorités turques contre les autonomistes du Parti des travailleurs du Kurdistan (PKK) dans plusieurs localités kurdes du sud-est du pays. Après la fin d’une trêve qui se poursuivait depuis deux ans et demi entre le gouvernement et le PKK, les combats entre l’armée turque et les Kurdes ont repris en juillet dernier. Pourtant, ce temps de relâche a entraîné un sentiment d’espoir que l’insurrection kurde qui dure depuis plus de 30 ans prenne fin.