Le ministre des Affaires étrangères Jean-Marc Ayrault a sollicité une réunion d’urgence de la "task force" au sujet de la trêve en Syrie, entrée en application dans la nuit de vendredi à samedi.
La France soupçonne un non-respect de la trêve malgré un accord de cessez-le-feu conclu dans la nuit de vendredi à samedi.
Des attaques se poursuivent
Le ministre des Affaires étrangères Jean-Marc Ayrault avait demandé ce lundi matin à Genève une réunion "sans délai" de la task force chargée de l’application du cessez-le-feu. "Nous avons reçu des indications selon lesquelles les attaques, y compris aériennes, se poursuivent contre des zones contrôlées par l’opposition modérée", a-t-il précisé. Selon Francetv Info, la réunion est prévue à 15 heures tandis que BFMTV annonce la tenue de la réunion à 14 heures.
Des frappes aériennes menées dimanche
De son côté, le ministre de la Défense Jean-Yves Le Drian a indiqué que cette information doit naturellement être vérifiée. Toutefois, ni la nature des éventuelles attaques ni leurs auteurs n’ont été dévoilés. La France attendrait des explications de la part de la Russie. En effet, des rebelles et l’Observatoire syrien des droits de l’homme ont affirmé que des frappes aériennes ont été menées dimanche contre six villes et villages en Syrie.
Une trêve globalement respectée
Depuis le début de la crise en Syrie, cette trêve, négociée par la Russie et les États-Unis, est la première du genre. Appliquée dans la nuit de vendredi à samedi, elle semble être globalement respectée malgré des accusations mutuelles de violations. Son principe a été approuvé par le gouvernement du président Bachar Al-Assad, mais aussi par une centaine de groupes rebelles et par les combattants kurdes.