Illustration/SIPA
Daesh retiendrait comme esclaves 3 500 personnes, pour la plupart des enfants et des femmes, d’après l’ONU. Le groupe terroriste continue de commettre des exactions quotidiennement.
Après les Organisations non gouvernementales, l’ONU dénonce à son tour dans un rapport les violences commises par Daesh en Irak et en Syrie. Ces violences seraient systématiques et massives. Des atteintes graves aux droits de l’homme sont aussi perpétrées quotidiennement par le groupe terroriste, selon toujours l’ONU.
Dans certains cas, ces exactions pourraient être équivalentes à des crimes de guerre, des crimes contre l’humanité, et très probablement à un génocide. L’ONU évalue à 3 500 le nombre de personnes détenues comme esclaves par Daesh dans les zones qu’il contrôle en Irak.
L’essentiel de ces personnes retenues en esclavage par Daesh est des femmes et des enfants. La minorité Yézidie, mais aussi d’autres communautés éthiques et religieuses sont les premières victimes de ces pratiques esclavagistes de l’organisation terroriste.
Depuis la reprise par les forces irakiennes des zones auparavant par Daesh, qui semble en perte de vitesse, mais toujours extrêmement dangereux, plusieurs charniers ont été répertoriés en Irak. De janvier à fin octobre 2015, 18 802 civils ont été tués et 36 245 blessés à travers tout le pays.
Parmi ces victimes de la guerre au Moyen-Orient opposant Daesh à la coalition internationale et aux forces gouvernementales et rebelles, les musulmans payent le plus lourd tribut, avec un nombre difficilement calculable de soldats irakiens chiites, de soldats syriens sunnites ou alaouites et bien évidemment des civils tués.
