Volkswagen se trouve actuellement au cœur d’un vaste scandale de moteurs truqué. Le constructeur allemand va présenter aujourd’hui ses "sincères excuses" au Congrès américain.
Volkswagen dit endosser "l’entière responsabilité" dans cette affaire, rapporte Le Figaro. Michael Horn, le président de Volkswagen Amérique du nord a affirmé les excuses de son groupe pour avoir utilisé un logiciel qui a servi à truquer le régime des tests des normes anti-pollution, selon le texte du discours qu’il devrait faire devant le Congrès américain.
"Soyons clair, à Volkswagen nous endossons l’entière responsabilité de nos actions et coopérons avec toutes les autorités compétentes", assure Michael Horn, ajoutant que Volkswagen s’engage à réparer les dégâts, en trouvant notamment au plus vite une solution.
Volkswagen, qui est le premier groupe automobile mondial, a décidé de retirer sa demande d’autorisation à vendre ses nouveaux modèles 2016 aux Etats-Unis. Ces voitures diesel sont concernées par l’enquête des autorités américaines sur les violations des normes antipollution.
Volkswagen misait beaucoup sur la berline Passat 2016 pour s’imposer aux Etats-Unis où sa part de marché, qui est de 3%, est amoindrie. Il prévoit toujours de la vendre d’ici la fin de l’année.
La question de savoir quand les dirigeants de Volkswagen ont eu connaissance de la tromperie. Michael Horn affirme avoir été informé au printemps 2014. C’et le 8 septembre dernier que les autorités américaines ont révélé publiquement le scandale.
"Vers la fin 2014, j’ai été informé que les équipes techniques disposaient d’un plan spécifique de remèdes pour rendre les véhicules conformes et qu’elles étaient en discussions avec les agences compétentes sur cette procédure", ajoute Michael Horn. Le conseil d’administration de Volkswagen assure que le patron Martin Winterkorn n’était pas au courant.