Le djihadiste et artificier français était déjà donné pour mort en novembre 2014 lors d’une frappe aérienne de la coalition internationale en Syrie.
David Drugeon était lié à Al-Qaïda, rappelle le site 20minutes.fr. Le Pentagone a également confirmé la mort d’un haut responsable de l’organisation Etat islamique. Il était connu dans les milieux djihadistes sous le pseudonyme de Hamza al-Faransi.
La mort de David Drugeon avait été annoncée dès le 11 septembre. Il avait effectivement été tué le 5 juillet dernier lors d’une frappe aérienne en Syrie, d’après un porte-parole du Pentagone. L’homme était réputé pour son savoir-faire en matière d’explosifs.
David Drugeon était membre du groupe Khorasan, lié à Al-Qaida et régulièrement ciblé par les raids américains. "En tant qu’expert en explosifs, il a entraîné d’autres extrémistes en Syrie et prévoyait d’autres attentats contre des cibles occidentales", a ajouté le porte-parole du Pentagone.
Le dhijadiste est né en 1989. Il a quitté la France en 2010 pour faire le djihad dans les zones tribales pakistanaises, où il s’est formé au maniement des explosifs et à la fabrication de bombes.
La mort d’Abu Bakr al-Turkmani avait aussi été confirmée par le Pentagone. Ce haut responsable de l’organisation Etat islamique avait été tué dans une frappe aérienne à Tal Afar dans le nord de l’Irak. "C’était un émir administratif de l’organisation Etat islamique, membre d’Al-Qaida en Irak avant de rejoindre le groupe Etat islamique et c’était un proche collaborateur de plusieurs hauts responsables du groupe Etat islamique", a affirmé le Pentagone.