Isabelle Prime, l’otage française retenue au Yémen depuis le 24 février, a été libérée, hier soir. C’est l’Elysée qui a annoncé la nouvelle.
Désormais, il n’y a plus d’otage français dans le monde, rappelle Le Parisien. La nouvelle est tombée tard dans la nuit, hier. Isabelle Prime travaillait en tant que consultante au Yémen où elle avait été enlevée le 24 février. Elle était alors avec son accompagnatrice yéménite, qui a aussi été kidnappée par des hommes armés et déguisés en policiers.
Le communiqué de l’Elysée assure que "la France a déployé tous ses efforts pour parvenir à ce dénouement heureux". L’ex-otage est à l’heure actuelle sous la protection des services français. Son rapatriement en France est imminent. François Hollande, dans le communiqué "partage la joie de la famille d’Isabelle qui a su faire preuve de beaucoup de courage et d’une grande responsabilité au cours de cette longue attente".
François Hollande a aussi exprimé sa reconnaissance envers toutes les personnalités qui ont contribué à la libération d’Isabelle Prime. Il a cité dans le communiqué le sultan Qaboos Ibn Saïd, sultan d’Oman. Le chef de l’Etat a exigé la libération "dans les meilleurs délais" de l’otage française. Chérine Makkaoui, l’accompagnatrice de la jeune française de 30 ans a, quant à elle, été libérée le 10 mars à Aden, dans le sud du Yémen.
Isabelle Prime travaillait au Yémen pour une société de conseil américaine pour un projet financé par la Banque mondiale. Dans une vidéo publiée sur internet, elle avait demandé sa libération à François Hollande et à Abd Rabbo Mansour Hadi, le président du Yémen aujourd’hui refugié en Arabie Saoudite. Elle s’était installée au Yémen il y a deux ans, après avoir travaillé dans des sociétés de télécommunication.
"Notre compatriote Isabelle Prime a été libérée cette nuit". "Elle rejoindra notre pays dans les heures qui viennent" pic.twitter.com/iFCg7jeVfy
— Élysée (@Elysee) 6 Août 2015