Ce séisme réveille la hantise de la centrale de Fukushima notamment sur ses risques de remettre à jour les inquiétudes sur le nucléaire.
Le tremblement de terre a été ressenti sur les côtes de la principale île de Honshu, rapporte Le Figaro. L’Institut américain d’études géologiques rapporte que son épicentre se trouve à 125 km au sud-est de la ville de Morioka, et à 33 km sous terre.
La dernière secousse tellurique importante qui a touché le Japon date de juillet 2011, avec une magnitude de 7.1 sur l’échelle de Richter. La région de Tohoku dans le Nord-Est du Japon était la première concernée par le risque de tsunami, suite à ce dernier séisme.
Cette partie du Japon a déjà été dévastée par le gigantesque séisme et la vague géante le 11 mars de cette même année. Toutes les précautions avaient donc été prises pour éviter une nouvelle catastrophe. Suite à l’alerte, tous les employés œuvrant sur la centrale nucléaire de Fukushima ont été évacués et la population s’était réfugiée sur les hauteurs.
Heureusement, seule une vaguelette de 10 centimètres a été enregistrée dans le port d’Onufato, située dans la préfecture d’Iwate et dans le port de Soma, située dans la préfecture de Fukushima, à proximité de la centrale nucléaire endommagée par le tsunami de mars dernier. La mer est donc restée calme.
Ce 11 mars, un séisme de magnitude 9 et le tsumani qui l’avait entraîné, avaient ravagé cette partie de l’archipel et fait des milliers de morts. Cette catastrophe avait notamment causé de multiples dommages au sein de la centrale nucléaire de Fukushima. Un nuage radioactif s’est alors répandu dans l’atmosphère. Les ouvriers de la centrale sont encore à pied d’œuvre pour tenter de réparer les réacteurs du complexe nucléaire.