Suite au violent séisme au Népal faisant quelque 3218 morts, Israël évacuera en priorité 25 bébés nés de mères porteuses ainsi que leurs parents adoptifs, dont la majorité homosexuels.
Le violent séisme de samedi a obligé les autorités israéliennes à prendre des dispositions vis-à-vis de leurs ressortissants présents au Népal.
25 bébés nés de mères porteuses
Les autorités israéliennes ayant répertorié entre 600 ou 700 Israéliens au Népal ont annoncé dimanche l’évacuation depuis le Népal de 25 bébés nés de mères porteuses mais aussi leurs parents adoptifs, pour la plupart homosexuels. D’après le ministère israélien des Affaires étrangères, les 25 nourrissons nés de mères porteuses ont été portés pour le compte d’Israéliens venus les reprendre au Népal. Le ministère a ajouté que quatre d’entre eux sont des prématurés qui avaient besoin des services médicaux et qu’il serait difficile de les retrouver après le tremblement de terre.
Les bébés seront ramenés en Israël
Selon Sabine Hadad, porte-parole du ministère de l’Intérieur, les 25 bébés et les Israéliens qui les prennent en charge seront "les premiers à monter dans l’avion" pour être ramenés en Israël. De leur côté, les Affaires étrangères ont manifesté une certaine prudence face à l’imminence de ces départs pouvant être retardés pour des raisons médicales ou des considérations légales népalaises. Déterminées, les autorités israéliennes feront le nécessaire pour amener ces bébés en Israël, a confié un porte-parole du ministère, Paul Hirschson. L’on sait que sur les 25 enfants, 15 sont arrivés au monde grâce à l’entremise de Tammuz, une société israélienne offrant des services de mères porteuses.
Le Népal, pays choisi par les homosexuels
D’après son responsable commercial Roy Youldous, la majorité des clients de Tammuz sont des hommes homosexuels alors qu’en vertu de la loi israélienne, les couples hétérosexuels sont les seuls autorisés à avoir des enfants de mères porteuses. En raison du prix ou de la complexité des procédures dans leur pays, des Israéliens, autorisés à avoir recours à des mères porteuses se dirigent au Népal, seule destination possible, malgré les conditions imposées, comme l’exigence que les mères porteuses ne soient pas Népalaises.