Durant son voyage en Chine, le premier ministre Manuel Valls a tenté de promouvoir le territoire français auprès des investisseurs chinois. Une tentative de rapprochement avec Pékin a notamment été faite en vue d’un accord mondial sur le climat à Paris en fin d’année.
Début du programme de visite de Manuel Valls
Jeudi, la visite officielle de trois jours en Chine de Manuel Valls a commencé. Arrivé sur le sol chinois vers 9h heure locale (2h à Paris) avec l’A330 du président François Hollande, il a atterri à Tianjin, métropole très située à l’est de Pékin. Le traditionnel tapis rouge l’attendait quand l’Airbus qui le transportait s’est garé. Dans sa démarche, le premier ministre était suivi du chef de la diplomatie française, Laurent Fabius.
Des investissements favorables dans le monde de la téléphonie
Dans une interview à Chine Nouvelle, Manuel Valls a déclaré, "la France est plus que jamais ouverte à la Chine, à ses investisseurs, à ses étudiants et à ses touristes". Les investisseurs surtout, a précisé le premier ministre au cours de cet entretien diffusé par l’agence officielle du régime communiste. L’hôte de Matignon s’est notamment félicité de la collaboration franco-chinoise concernant les activités touristiques en France. Il se dit même prêt à laisser une place dans le secteur délicat des télécommunications au géant chinois Huawei par l’ouverture d’un centre de recherche.
Accord mondial sur le climat
Au cours de son voyage, le premier ministre français espère également amener la Chine, premier émetteur de gaz à effet de serre, à une ratification de l’accord mondial du climat. Celui-ci concernera notamment la réduction des émissions avec toutes les conditions que cela engendre. La COP 21 aura lieu en décembre en France.