Dialogue de sourd à Hong Kong. D’un côté le pouvoir insensible aux revendications, de l’autre des manifestants déterminés.
Selon Francetv, les manifestants pro-démocraties de Hong-Kong persistent dans leur revendication. Ce lundi 1er décembre, plusieurs milliers d’entre eux ont contraint le siège de l’exécutif de Hong Kong (Chine) à fermer temporairement. Des affrontements, parmi les plus sérieux depuis le 28 septembre, ont en effet éclaté contre la police, devant le bâtiment.
Tout a commencé dimanche en fin d’après-midi, lorsque les protestataires ont investi le quartier d’Admiralty, où se trouve le bâtiment officiel. Ils ont encerclé la zone, faisant fi des mises en garde de la police. Plusieurs dizaines d’entre eux, munis de boucliers en bois, ont attaqué les forces de l’ordre qui leur demandaient de battre en retraite. Les policiers ont alors répondu à coups de matraques et de gaz au poivre. Au final, les policiers anti-émeute sont parvenus à les repousser, interpellant une quarantaine d’entre eux.
Par la suite, de nouveaux heurts ont repris entre policiers et manifestants dans un centre commercial, où une personne a été évacuée sur un brancard, d’après le constat d’un journaliste de l’AFP.
Les protestataires, mobilisés depuis plus de deux mois, revendiquent la tenue d’une élection réellement libre et ouverte en 2017 pour choisir le prochain chef de l’exécutif. Ils sont contre un simulacre de scrutin entre plusieurs candidats présélectionnés par Pékin. De son côté, le pouvoir central reste de marbre. Il y a quelques semaines, les patrons de la ville ont essayé de casser le mouvement en envoyant des gros bras contre les étudiants grévistes.