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Hier soir, les services des renseignements français ont procédé à des vérifications pour confirmer la présence d’un français parmi les jihadistes présents sur une vidéo de décapitation mise en ligne dans la journée.
Les services de renseignements français tentent de confirmer si un français est présent dans a vidéo de l’organisation Etat islamique, rapporte Le Figaro ce matin. « Des vérifications sont en cours, cela pourrait prendre plusieurs jours », indique le ministère de l’Intérieur, qui n’a ni confirmé, ni infirmé l’hypothèse d’un français parmi les terroristes non masqués, visibles sur cette vidéo qui dure une quinzaine de minutes.
La vidéo en question montre l’exécution d’au moins 18 soldats syriens et le corps d’un otage américain, authentifié comme étant Peter Kassig, un travailleur humanitaire américain de 26 ans enlevé en octobre 2013 en Syrie.
Jean-Charles Brisard, spécialiste des questions de terrorisme dit, pour sa part, avoir reconnu « au moins » un français sur la vidéo. « Il s’agit d’un jeune homme de 22-23 ans, originaire de Normandie, qui est parti en Syrie en août 2013 », avance ce consultant international qui rappelle que ce combattant jihadiste avait témoigné sur BFMTV au mois de juillet.
Il se ferait appeler « Abou Abdallah Al Faransi », Al Faransi voulant dire « le français » en arabe. Le jeune homme dit s’être converti à l’Islam à l’âge de 17 ans, une religion qu’il aurait découverte et apprise sur Internet, grâce à des vidéos.
Il aurait rejoint la Syrie seul, en passant par la Turquie, avant d’être pris accueilli à Rakka, la « capitale » de l’organisation l’Etat islamique. A Rakka, il aurait séjourné dans un camp d’entraînement et aurait participé à des « opérations ». Au moment du témoignage, il confiait à BFMTV qu’il allait participer à une mission d’envergure et qu’il était prêt à mourir en martyr.
