Deux journalistes français et leur interprète afghans ont disparu depuis 48 heures en Afghanistan. France 3 ne parle pas d’enlèvement, contrairement à une dépêche de l’Agence France-Presse. "Nous n’avons aucune demande de rançon à ce jour", précise le groupe France Télévisions.
Le ministre français de la Défense, Hervé Morin, arrivé en Afghanistan pour célébrer le nouvel an avec les troupes françaises en Afghanistan, a confirmé dans l’après-midi, depuis la base française de Nijrab, au nord-est de Kaboul, être "sans nouvelles de deux journalistes français" disparus depuis mercredi. Le ministre n’exclut "aucune hypothèse".
Les journalistes, un rédacteur et son caméraman, effectuaient un reportage sur la construction d’une route entre Surobi et Tagab pour le compte du magazine d’investigation de France 3, Pièces à conviction , présenté par Élise Lucet.
La direction de France Télévisions a été alertée par une dépêche de l’agence italienne Ansa, qui, s’appuyant sur la police afghane, parle d’enlèvement. Dans un premier temps, les médias français se sont gardés de répercuter l’information, permettant ainsi aux autorités de prévenir les familles, et de ne faire courir aucun risque vital aux journalistes en cas de prise d’otages.