Le procès de l’affaire des systèmes informatiques de marché truqués de la Civis, s’ouvre demain au tribunal de Saint-Pierre. Neuf personnes et deux sociétés comparaissent dans le cadre de cette affaire. Sur le banc des accusés, plusieurs personnalités politiques de la Réunion : Michel Fontaine, le maire de Saint-Pierre, l’ex conseiller général Willy Caderby et l’ancien maire de Saint-Philippe Hugues Salvan.
Demain, au tribunal de Saint-Pierre commence le procès de l’affaire de la Civis, qui devrait se poursuivre toute la semaine.
Parmi les 9 personnes comparaissant devant le tribunal, plusieurs personnalités bien connues à la Réunion comme Michel Fontaine, le maire de Saint-Pierre et président de l’intercommunalité, Willy Caderby, l’ex conseiller général et Hugues Salvan, l’ancien maire de Saint-Philippe. Ils seront assistés de ténors du barreau et de pénalistes réunionnais. Deux sociétés sont également apellées à comparaitre dans ce procès.
L’affaire a défrayée la chronique en 2006. Des élus, des cadres de la Civis et des responsables des sociétés informatiques en cause ont été mis en examen pour des chefs d’accusation, allant du détournement de fond, de corruption et de favoritisme. Les policiers du commissariat de Malartic avaient à l’époque mis à jour un important système de marché informatique truqué. Le coût des fraudes s’élève à plus de 4 millions d’euros.
Demain, le procès de cette affaire sensible de marchés truqués au sein de l’intercommunalité s’ouvre demain. Il devrait donc arriver à son épilogue. Sauf si les six questions prioritaires de constitutionnalité déposées par les avocats, provoquent un renvoi de l’affaire à une date ultérieure. Un report qui serait malvenu en cette période de campagne électorale.