Mis en examen pour le meurtre de l’un de ses co-détenus, ce prisonnier est aujourd’hui présent dans le box des accusés devant la cour d’Assises de Saint Denis. Les faits datent du 1er janvier 2009 : suite à une bagarre générale qui a éclaté dans la cour de promenade du centre pénitentiaire du Port, un jeune détenu âgé de 19 ans a été mortellement poignardé. Prévu sur deux jours, ce procès prendra fin demain.
Le procès pour meurtre de ce détenu s’est ouvert ce matin devant la cour d’Assises de Saint Denis. Le 1er janvier 2009, une bagarre générale a éclaté au coeur du centre de détention de la Rivière des Galets, au Port. L’issue de ce face-à-face entre deux bandes a été fatale pour un jeune détenu âgé de 19 ans.
Plusieurs affrontements opposant deux clans avaient d’ores et déjà éclaté avant le jour du drame. Un climat de tension régnait au sein du centre de détention selon les différents témoignages. Le 1er janvier 2009, ces deux bandes rivales se sont de nouveau confrontées dans la violence : d’un côté, le clan de Saint André et de l’autre, celui du Port. Agé de 19 ans, Jean- Fredy Régel - un Saint-andréen - a été mortellement blessé lors de ce râlé-poussé qui a éclaté dans la cour de promenade de la prison. Il décèdera quelques heures plus tard des suites de ses blessures.
Très vite, les soupçons des enquêteurs se sont portés sur ce prisonnier et deux autres détenus. Mais le principal suspect a rapidement reconnu les faits. Mis en examen pour homicide volontaire, ce jeune homme aujourd’hui âgé de 21 ans doit répondre de ses actes. Face à la barre, il a d’ores et déjà affirmé qu’il ne voulait pas tuer Jean- Fredy Régel mais "seulement le blesser". Condamné en 2007 suite à une agression avec arme, il devra expliquer son geste.
Le ralé-poussé qui s’est transformé en bagarre générale le 1 janvier 2009 est au coeur de ce procès devant la cour d’Assises. Constituée partie civile, la famille de la victime attend maintenant que "justice soit faite".
Défendu par maître Nicolas Normand, ce détenu encourt aujourd’hui une peine de 30 ans de réclusion criminelle.