L’administration Obama a défendu dimanche sa réaction face à la marée noire dans le golfe du Mexique, attaquée notamment par l’ancienne candidate républicaine à la vice-présidence Sarah Palin pour qui Barack Obama a des liens trop étroits avec les compagnies pétrolières.
WASHINGTON (AFP) - L’administration Obama a défendu dimanche sa réaction face à la marée noire dans le golfe du Mexique, attaquée notamment par l’ancienne candidate républicaine à la vice-présidence Sarah Palin pour qui Barack Obama a des liens trop étroits avec les compagnies pétrolières.
Les pétroliers "ont soutenu le président Obama pendant sa campagne et le soutiennent encore aujourd’hui", a affirmé l’ancienne gouverneure républicaine de l’Alaska sur Fox News. Elle y a vu "un lien avec le fait que le président Obama a pris tellement de temps pour aller sur place, pour se précipiter là bas, pour comprendre la complexité de la tragédie potentielle à laquelle nous assistons dans le Golfe du Mexique".
Elle a regretté que les grands médias nationaux ne posent pas la question. "Si c’était le président Bush ou n’importe quel autre républicain qui n’aurait pas reçu autant de soutiens que le président Obama a reçu de BP et d’autres compagnies pétrolières, les grands médias nationaux auraient pris l’affaire en main", a-t-elle poursuivi.
"Mon conseil est que Mme Palin se renseigne un tout petit peu plus sur la manière dont se passent les forages pétroliers dans ce pays", a vertement rétorqué le porte-parole de la Maison Blanche Robert Gibbs interrogé peu après sur CBS.
"Je ne pense pas que les compagnies pétrolières considèrent l’administration Obama comme un allié de taille", a-t-il ajouté, en rappelant que la loi prévoyait que "BP paiera les dégâts jusqu’au dernier centime".
M. Gibbs a également réfuté toute comparaison entre la façon dont l’administration Obama a immédiatement réagi à la marée noire actuelle et la gestion désastreuse par l’administration Bush de l’ouragan Katrina qui a dévasté la Louisiane en 2005.
"La différence, c’est que nous sommes arrivés immédiatement et que nous sommes toujours là-bas".