Le 20 juillet 1969, l’homme a marché sur la Lune pour la toute première fois. Il y a quarante ans jour pour jour, deux terriens ont conquis la Lune sous le regard ébahis de milliers de téléspectateurs dans le monde entier. A la Réunion, l’évènement n’a pas été vécu en direct, les images de cet exploit historique ont été diffusées le lendemain par FR3.
Le lieu du prochain alunissage est déjà programmé : ce sera sur le flanc du cratère de Shackleton, au pôle sud. L’astronaute, contrairement à Neil Armstrong, posera les deux pieds sur la Lune pour symboliser le retour des Américains.
Ce retour programmé pour 2020 fait déjà rêver tous ceux qui avaient allumé leur télévision le 20 juillet 1969 pour le premier pas de l’homme sur la Lune.
Le monde entier se souvient encore de la phrase prononcée par l’astronaute Neil Armstrong ce fameux 20 juillet 1969 : "c’est un petit pas pour l’Homme, un bond de géant pour l’Humanité".
« Les Américains ont mené sur la Lune la mission la plus ambitieuse, en y envoyant des hommes et en récoltant beaucoup d’échantillons, ce qui a permis d’établir le modèle de l’origine de la formation de notre satellite naturel », indique Francis Rocard, responsable du programme d’exploration des systèmes solaires au CNES, l’agence française de l’espace.
Pour une part, la Lune est en réalité un morceau de Terre. Elle s’est formée lors d’un impact géant entre une planète de la taille de Mars et notre Terre, peu de temps après sa formation.
Au moment de cette collision céleste, des débris de la Terre et du bolide se sont agglomérés pour former la Lune.
D’autres programmes ont permis d’approfondir les connaissances lunaires. La mission américaine Clementine, en 1994, a permis de réaliser la première carte de la Lune. Mais déjà, les scientifiques avaient l’œil rivé vers Mars ou Saturne.
Alors pourquoi les Américains veulent-ils revenir sur la Lune ? « L’objectif reste la planète Mars, mais une nouvelle parenthèse lunaire est nécessaire pour valider les technologies qui permettront ultérieurement d’aller plus loin », indique Francis Rocard.
La Lune ne sera pas utilisée comme base de lancement, mais comme base tout court. "Une véritable base lunaire pour préparer un voyage pour Mars, en 2050".
"Le 18 juin dernier, la Nasa a envoyé deux nouvelles sondes de reconnaissance sur la Lune. Un premier module va cartographier les régions polaires lunaires et traquer la présence de glace ; le second est aussi destiné à chercher de l’eau".
Dans le désert de l’Arizona, les scientifiques américains font rouler le nouveau véhicule lunaire électrique.
Le lancement est prévu en 2020, dans très peu de temps...
Source : Le Figaro