Les femmes de chambre et garçons d’étage travaillant dans les grands hôtels de New York seront bientôt équipés de systèmes d’alerte personnels afin de mieux prévenir d’éventuels écarts de conduite de certains clients, rapporte le New York Times.
L’Association des hôtels de New York, à l’origine de cette mesure, assure que l’utilisation de ce nouvel équipement professionnel n’a rien à voir avec l’affaire du Sofitel " DSK-Nafissatou Diallo ".
L’usage de ces systèmes d’alerte personnels devrait être approuvé par les syndicats au plus tard lundi, en même temps qu’une hausse des salaires et une réévaluation des couvertures médicales de ces salariés.
Ces appareils doivent permettre de protéger au mieux les femmes de chambre et garçons d’étage les plus exposés à l’intimité de la clientèle. Les employés chargés de remplir les minibars seront eux aussi équipés pour qu’ils puissent "demander efficacement une aide rapide, où qu’ils se trouvent" dans l’hôtel.
"C’est un moyen économique et très simple de garantir la sécurité des employés d’hôtels", indique Rory I. Lancman au New York Times. Ce membre démocrate du Sénat de l’Etat de New York avait lancé un projet de loi en 2011 visant à obliger les grands hôtels de se doter de ces "panic buttons".
"Après ce qui est arrivé l’an dernier (NDLR : l’affaire DSK-Nafissatou Diallo) et, nous le savons désormais, à cause de ce qui arrive trop souvent dans les hôtels, nous remercions (ces responsables) d’avoir décidé d’appliquer l’esprit de notre proposition de loi", poursuit-il.
Un mois après l’arrestation de Dominique Strauss-Kahn à New York, soit en juin 2011, le Sofitel et un autre établissement de luxe le Pierre avaient annoncé qu’ils allaient équiper leurs personnels de ces dispositifs d’alarme. Deux palaces de la ville, le Hilton et le Waldorf-Astoria, qui ne sont pourtant pas membres de l’Association des grands hôtels de New York, prévoient de négocier cette mesure avec leurs personnels.