Une mission couronnée de succès pour le robot Curiosity de la NASA. Cet engin ultra-sophistiqué s’est posé sans encombre sur la planète Mars ce lundi matin, après 8 mois de voyage à travers l’espace.
Un succès historique pour l’agence spatiale américaine la NASA. Son robot Curiosity est bien arrivé sur Mars ce lundi 6 août 2012, après avoir parcouru pendant huit mois 567 millions de kilomètres dans l’espace. Au terme des manœuvres des plus périlleuses, le robot s’est posé sur le sol martien à 7h31, heure de Paris. « Le contact (avec le sol) est confirmé », a annoncé un membre de la mission de contrôle, au Jet Propulsion Laboratory (JPL) de Pasadena, à l’est de Los Angeles.
« Curiosity, mastodonte d’une tonne se déplaçant sur six roues, est arrivé non loin d’une haute montagne constituée de couches de sédiments, le Mont Sharp, qui se dresse sur une hauteur de 5 km au milieu du cratère de Gale, cuvette vraisemblablement formée lors de la chute d’un astéroïde ou d’une comète il y a 3,5 à 4 milliards d’années », précise Le Point.
A peine arrivé, Curiosity a transmis la toute première image prise depuis la planète rouge. Il s’agit d’un cliché en noir et blanc d’une résolution de 64x64 pixels. « Le robot a envoyé une première photo d’une étonnante clarté, de son ombre porté sur le sol martien, juste après son atterrissage », indique Le Nouvel Observateur.
Dans la salle de contrôle de la Nasa, l’ambiance est à la fête. Rires et applaudissements ont marqué cette date, sans doute « le plus grand événement médiatique depuis l’arrivée de l’homme sur la Lune ».
L’arrivée de Curiosity sur Mars marque le début d’une mission qui durera deux ans pour un coût total de 2,5 milliards de dollars. Le robot du laboratoire scientifique Mars Science Laboratory est chargé, au cours de son périple, de trouver des traces de vie passée ou présente sur la Planète rouge.
Curiosity, équipé d’un laser, d’un télescope et d’une caméra, est présenté comme l’engin d’exploration spatiale le plus sophistiqué jamais envoyé sur une autre planète. Le bijou de la Nasa est capable d’analyser des roches et des sols jusqu’à environ 9 mètres alentour.
Le prototype est en partie dirigé depuis la France par une équipe de scientifiques et d’ingénieurs du Fimoc installée sur le site du Cnes à Toulouse, d’après Le Parisien.