Accusé d’agression sexuelle, de séquestration et de viol sur une femme de chambre de l’hôtel Sofitel, Dominique Strauss Kahn peut aujourd’hui respirer. Après de multiples rebondissements, cette affaire qui a commencé le 14 mai 2011 prend fin car le procureur Cyrus Vance Jr a finalement demandé l’abandon des poursuites, qu’il avait lui-même engagées contre l’ancien patron du FMI. Lors de l’audience qui a débuté à 19h30 (heure de la Réunion) Dominique Strauss Kahn s’est vu notifier sa liberté de mouvement par le juge de la cour suprême, Michael J. Obus, qui a décidé de ne pas aller à l’encontre de la décision du procureur.
Le cauchemar judiciaire de l’ancien leader du Parti Socialiste (PS) a pris fin après plus de trois mois de rebondissements. Dominique Strauss-Kahn ne s’est jamais exprimé concernant cette affaire mais à l’issue de l’audience qui s’est déroulée ce mardi 23 août, il est apparu souriant aux côtés de sa femme Anne Sinclair.
Après l’abandon de toutes les charges par le procureur annoncée lundi 22 août, le juge de la cour suprême - Michael J. Obus -, a décidé de ne pas aller à l’encontre de la décision du procureur. Il a également refusé la nomination d’un nouveau procureur dans l’affaire DSK car selon lui, rien ne justifie la récusation de Cyrus Vance.
Au total, pas moins de 150 personnes étaient présentes dans la salle d’audience et des chaises supplémentaires ont bien évidemment été nécessaires pour ce rendez-vous capital.
Ultime rebondissement : l’avocat de Nafissatou Diallo - Me Kenneth Thompson - a fait appel de la décision du juge de ne pas récuser Cyrus Vance et de nommer à sa place un procureur spécial
DSK a donc quitté libre la salle d’audience, en compagnie de sa femme Anne Sinclair mais en raison de l’appel de Kenneth Thompson, "il n’a pas encore récupéré son passeport et n’est pas officiellement libre". A noter également : "le tribunal dispose de 30 jours pour se prononcer sur l’appel".