Les pluies torrentielles qui ont inondé le Guatemala ces derniers jours ont fait au moins une cinquantaine de morts et plusieurs centaines de milliers de sinistrés. Il s’agit de la pire saison des pluies que le pays ait jamais connue depuis 60 ans. L’état d’urgence a été décrété dans le nord-est du pays où une tempête tropicale Hermine, en provenance du golfe du Mexique, a touché les côtes lundi soir.
Le Guatemala et le sud du Mexique sont en proie depuis quelques jours à des violentes pluies diluviennes. Les inondations, les glissements de terrain, ou encore les coulées de boue ont fait au total une cinquantaine de morts et des centaines de milliers de sinistrés, ont indiqué lundi soir les sources officielles.
Au Mexique, on déplore au moins trois victimes et quelque 400 000 sans-abris, tandis que les autorités guatémaltèques font état de 48 morts, et 15 disparus, sans parler des dégâts économiques qui atteignent aujourd’hui un demi-milliard de dollars (environ 400 millions d’euros).
Selon la Coordination nationale pour le traitement des catastrophes (Conred), le Guatemala compte environ 51.000 personnes sinistrées. La situation risque de s’empirer avec le passage depuis hier soir de la tempête Hermine. Le Centre national des ouragans (NHC) américain prévoit, notamment, une forte houle, des tornades et des glissements de terrain.
Au cours des derniers mois, les autres régions de l’Amérique centrale n’étaient pas épargnées par les intempéries. Elles ont fait 55 morts au Honduras, au moins 40 au Nicaragua, neuf au Salvador et trois au Costa Rica.
Les études locales révèlent que le réchauffement climatique serait à l’origine " des pluies plus intenses qui s’abattent sur des périodes plus courtes, mais fortement concentrées dans une zone déterminée ".