Steve Cannon/AP/SIPA
Un agent de sécurité noir a été tué par un policier dimanche dans un bar d’une banlieue de Chicago, aux États-Unis. Et pourtant, celui-ci venait de neutraliser un tireur.
Un homme armé a ouvert le feu dans un bar de la banlieue de Chicago, aux États-Unis, dimanche. Alors que le tireur avait déjà fait quatre blessés, l’agent de sécurité Jemel Roberson, âgé de 26 ans, est intervenu pour l’immobiliser. À l’arrivée des policiers, ils ont vu un homme noir tenant une arme, et ils l’ont tué. Un témoin a raconté que tout le monde criait que la victime était un agent de sécurité.
D’après le témoignage d’une autre personne sur les lieux, certains policiers sur place connaissaient le jeune agent de sécurité et auraient même crié qu’il était des leurs. Jemel Roberson souhaitait devenir officier de police.
Après la plainte déposée par la mère du jeune homme, une enquête a été ouverte pour déterminer si les forces de l’ordre se sont annoncées à leur arrivée, mais surtout pour connaître les raisons de leurs tirs sur l’agent de sécurité.
Slate a rappelé que Jemel Roberson faisait partie des "good guys with a gun" (bons gars armés). Le président américain avait souligné récemment qu’afin d’empêcher les fusillades, il faut poster des agents armés dans les lieux sensibles.
#JemelRoberson avait évité un drame dimanche, dans le bar où il travaillait aux États-Unis. Alors que ce vigile afro-américain armé (il était autorisé) maintenait un tireur au sol qui venait de blesser 4 client·e·s, la police est arrivée. Mais un agent l’a tué lui. Pas le tireur. pic.twitter.com/xGtrxoKogx
— AJ+ français (@ajplusfrancais) 13 novembre 2018
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(Sources : France Info/20 Minutes)
