Le secrétaire au Trésor des Etats-Unis estime que Dominique Strauss-Kahn "n’est pas en mesure de diriger le Fonds monétaire international (FMI)", selon l’agence financière Dow Jones Newswires. Les Etats-Unis semblent s’impatienter en souhaitant le départ de DSK suite à son inculpation pour "agression sexuelle, séquestration et tentative et de viol". Alors que le directeur du FMI passe une deuxième nuit dans la prison de Riskers Island, l’après-DSK a déjà commencé.
En ce qui concerne la possible succession de Dominique Strauss-Kahn, le Financial Times parie sur Christine Lagarde. En clair, les Etats-Unis semblent s’impatienter et le secrétaire au Trésor des Etats-Unis - Timothy Geithner - affirme que DSK n’est plus en mesure de diriger cette institution internationale.
Selon Lefigaro.fr, le secrétaire au Trésor des Etats-Unis presse le Fonds monétaire international de se "doter d’une direction permanente suite à l’arrestation et l’inculpation du président du Fonds monétaire international, Dominique Strauss-Kahn aux Etats-Unis pour agression sexuelle et tentative de viol".
Une chose est sûre : l’avis des Américains dans la gestion du FMI apparaît particulièrement importante car "le pays est le premier actionnaire du FMI". En clair : "rien ne peut s’y faire sans l’accord des Etats-Unis".
La course à la succession de DSK à la tête du FMI semble bel et bien lancé et c’est Christine Lagarde - ministre de l’Economie française - qui apparaît la mieux placée du côté de la presse américaine. Toutefois, DSK avait promis que son successeur ne serait pas Européen.
Pour l’heure, le FMI affirme n’avoir eu "aucun contact avec son directeur général depuis son arrestation. Evidemment, il sera important de le joindre en temps et en heure", rapporte William Murray, un porte-parole du FMI.
Face à cette situation inédite, cette institution internationale doit faire face sans sourciller tout en suivant de près le cours des événements et en assurant ses missions jour après jour.