Cinq étudiants ont été tués à coups de couteau mardi lors d’une fête entre universitaires à Calgary, une vile dans l’Ouest du Canada. Le suspect, 23 ans, serait le fils d’un officier supérieur de la police locale.
Une fête estudiantine a tourné au drame à Calgary, une ville tranquille du
Canada. Un jeune homme de 23 ans a rejoint ses amis pour célébrer la fin du semestre universitaire, appelée communément "
journée du bermuda " dans une petite maison située à environ 3km du campus. Un peu plus tard, il aurait saisi "
un grand couteau " pour s’en prendre à 5 des 12 à 15 jeunes présents au cours de la soirée. "
Il a frappé les victimes les unes après les autres, les poignardant plusieurs fois ", relate le chef de la police selon une information révélée par Libération.
Quatre garçons et une fille, âgés entre 22 et 27 ans, ont été tués dans ce drame. Trois d’entre eux avaient déjà succombé à leur blessure tandis que la fille de 23 ans et un autre jeune homme agonisaient près de la porte d’entrée et sur la pelouse à l’arrivée des policiers, alertés par l’un des participants à la fête. Evacués " dans un état critique " vers un hôpital, ils ont rendu l’âme peu de temps après leur admission, indique la police qui affirme avoir rattrapé le suspect peu de temps après le drame.
Ce dernier, identifié comme le fils d’un des policiers de la ville, a été mordu par les chiens de la brigade qui le poursuivaient. Après avoir reçu les soins nécessaires, il a été placé immédiatement en garde à vue et sera présenté ce jour au juge au motif de meurtres avec préméditation.
Ce tragique évènement a secoué toute la ville, habituellement très calme. Les gens du quartier affirment n’avoir remarqué rien de suspect.
" Ils étaient entre 12 et 15 à partager un barbecue dans le jardin de la petite maison et chacun avait l’air de se connaître ", raconte sur une chaîne canadienne Doug Jones, un des voisins. " Vers 20H30 (lundi), quand il a commencé à faire plus frais et à la nuit tombée, ils sont rentrés et une fois à l’intérieur, vous ne pouviez pas vous douter qu’il se passait quelque chose " poursuit-il.
Jusqu’ici, les réelles motivations du présumé tueur restent un vrai mystère pour les chargés d’enquête.