Le bilan officiel des inondations et glissements de terrain au Brésil s’est alourdi dimanche 23 janvier, s’élevant à 803 morts. Les autorités locales parlent de la plus grande tragédie de l’histoire du pays.
Au total, 803 victimes ont été recensées dans la région montagneuse au nord de Rio de Janeiro, dont 389 à Nova Friburgo et 324 à Teresopolis, les deux villes les plus touchées par les pluies torrentielles et les éboulis.
A Petropolis et à Sumidouro, les autorités ont dénombré respectivement 65 et 22 morts, sans compter trois autres victimes signalées dans deux localités voisines. Le bilan établi par la défense civile fait aussi état de 417 disparus.
Onze jours après les intempéries, les opérations de secours ainsi que le décompte macabre se poursuivent. Le bilan de la catastrophe pourrait dépasser les 1000 morts, selon certaines sources. Les autorités sont aujourd’hui montrées du doigt pour leur manque de prévoyance. Elles sont accusées d’avoir fermé les yeux devant la prolifération de l’urbanisation sauvage à flanc de colline.