Considéré comme le dernier petit bijou de Mattel, Barbie Vidéo fait débat et semble susciter certaines inquiétudes du côté du FBI. Les autorités américaines craignent en effet que la mini-caméra placée dans la poitrine de cette poupée puisse intéresser les pédophiles. Pour éviter que ces images tombent entre de mauvaises mains, le FBI a lancé une "ciber-alerte".
La Barbie Vidéo peut emmagasiner 30 minutes d’images téléchargeables sur ordinateur. Mais ce qui s’apparentait à une mini-révolution pour Mattel pourrait se transformer en un danger pour les enfants. Emise le 30 novembre par le bureau de Sacramento de la police fédérale américaine, une ciber-alerte informe que des amateurs de pornographie infantile pourraient tenter de s’approprier ces images.
Si "aucun acte délictueux" n’a été enregistré jusqu’à présent, la police fédérale reste sur ses gardes, d’autant plus que la "Barbie Vidéo Girl" bat des records de vente depuis son arrivée sur le marché américain en juillet dernier.
Pour Mattel, cette polémique n’a pas lieu d’être. Sur le site du constructeur qui essaie tant bien que mal de désamorcer la situation, on peut lire que "les petites filles peuvent enregistrer et jouer des clips grâce à ce jouet multi-cartes, qui renferme une petite caméra cachée qui filme tout du point de vue des yeux de poupée".
La multi-nationale précise par ailleurs : "un écran LCD est incorporé dans le dos de la Barbie et un petit objectif a été dissimulé très discrètement dans son collier. Le FBI n’a pour l’instant rapporté aucun acte délictueux à son propos". Mattel veut donc calmer le jeu et le discours des autorités va dans le même sens. Insistant sur l’absence d’incident à ce jour, le FBI a déclaré que la ciber-alerte lancée il y a une semaine était à usage interne.