Le groupe djihadiste cité par SITE, un centre américain spécialisé dans la surveillance en ligne de la mouvance jihadiste, a affirmé que l’auteur de l’attentat de New York était un "soldat" de l’organisation Etat islamique (EI).
Déjà qualifié de terroriste par les autorités new-yorkaises, l’attentat survenu à Manhattan mardi 31 octobre a été revendiqué par le groupe Etat islamique. Un des soldats de l’État islamique a commis des attaques dans une rue de New York, rapporte l’hebdomadaire de propagande en ligne de l’EI, al-Naba. L’information a été reprise jeudi soir par SITE, un centre américain spécialisé dans la surveillance en ligne de la mouvance djihadiste. "Par la grâce d’Allah, l’opération a instillé la peur dans l’Amérique des croisés en les poussant à accroître les mesures de sécurité et à intensifier les dispositifs contre les immigrants en Amérique", a poursuivi al-Naba.
Dans un tweet, le président des Etats-Unis Donald Trump a réclamé la peine de mort à l’encontre de Sayfullo Saipov, l’auteur de l’attaque. D’après la police new-yorkaise, le jeune ouzbek de 29 ans qui a tué 8 personnes et blessé 11 autres, a agi "au nom de l’EI". L’homme qui est arrivé aux Etats-Unis en 2010 s’était radicalisé au fil des années. Le groupe djihadiste a d’ailleurs assuré que c’était un "soldat" de l’organisation Etat islamique (EI), rapporte Le Figaro. Il a été conclu à la suite de ses interrogatoires sur son lit d’hôpital que le chauffeur Uber a planifié son attentat depuis un an.
Le procureur fédéral de Manhattan a accusé mercredi Sayfullo Saipov de violence et destruction de véhicules, et soutien à une organisation terroriste étrangère. Avec ces chefs d’inculpation, le jeune ouzbek est exposé à la prison à perpétuité, a précisé le procureur qui n’écarte pas la possibilité de la peine de mort. Comme rapporté par LCI, l’assaillant toujours hospitalisé a demandé à pouvoir étaler le drapeau noir de l’EI dans sa chambre.
NYC terrorist was happy as he asked to hang ISIS flag in his hospital room. He killed 8 people, badly injured 12. SHOULD GET DEATH PENALTY !
— Donald J. Trump (@realDonaldTrump) 2 novembre 2017