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"J’aurais pu le frapper, mais il a juste besoin d’amour", avait déclaré Aaron Courtney. L’homme, d’origine afro-américaine, participait à une manifestation antiraciste et s’était retrouvé face à un néonazi.
Répondre à la violence par la violence n’est sûrement pas le credo d’Aaron Courtney, un entraîneur de football au lycée de Gainsville, âgé de 31 ans. L’homme noir l’a bel et bien démontré en pleine manifestation antiraciste qui s’est tenue lors d’une tentative de discours du célèbre suprématiste blanc Richard Spencer, à l’université de Floride. Randy Furniss, un des partisans portait un T-shirt arborant des croix gammées. Il était présent au moment où les débordements avaient commencé. Cependant, au lieu de recevoir un coup violent de la part d’Aaron Courtney, le raciste a obtenu… un câlin. "J’aurais pu le frapper, j’aurais pu le blesser, mais quelque chose en moi m’a dit : ’Tu sais quoi ? Il a juste besoin d’amour’", a déclaré plus tard l’Afro-américain à la presse américaine.
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Toujours d’après ce dernier, "Un câlin peut vraiment changer le monde. C’est vraiment aussi simple que ça." Avant d’enlacer celui qui est censé être son ennemi juré, Aaron Courtney a mis au pied du mur Randy Furniss en lui demandant pourquoi il ne l’aimait pas. Le partisan néonazi a été forcé de reconnaître qu’il ignorait lui-même les véritables raisons de son racisme. Selon les constatations d’Aaron, "je crois que sa réponse était sincère, il ne sait vraiment pas. Je crois que c’est un pas dans la bonne direction pour lui, de prendre une photo avec un gars qu’il déteste quand il se réveille le matin."
Source : 7sur7
A nazi and a black man.....America 2017 #SpencerAtUF pic.twitter.com/sSaG36EuOr
— Politics 4 Dummies (@Politics4dum) 19 octobre 2017
