Pour le président américain, Donald Trump, la violente attaque raciste à Charlottesville est la responsabilité des manifestants d’extrême droite, mais également celle des anti-manifestants.
Donald Trump défend le racisme
L’opinion américaine s’est vivement indignée que Donald Trump impute la responsabilité des violences lors des manifestations à Charlottesville aux deux parties présentes. Le mardi 15 août, le chef d’État américain a une nouvelle fois déclaré que les manifestants racistes n’étaient pas les seuls responsables des violences durant lesquelles une jeune femme a perdu la vie renversée par un suprématiste blanc.
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Les manifestants anti-racistes mis en cause
Le lundi 14 août à la Maison-Blanche, Donald Trump avait fait état de "violences racistes" inacceptables. Lors de cette conférence de presse chaotique depuis la Trump Tower à New York, le président américain est ainsi revenu sur sa première déclaration. "J’ai regardé de très près, de beaucoup plus près que la plupart des gens. Vous aviez un groupe d’un côté qui était agressif. Et vous aviez un groupe de l’autre côté qui était aussi très violent. Personne ne veut le dire", a-t-il affirmé. Dans la foulée, Donald Trump a également défendu son conseiller stratégique très controversé, Steve Bannon. Selon le président américain, l’homme était "quelqu’un de bien, pas un raciste".
Des propos salués par les suprématistes blancs
Pour rappel, une femme de 32 ans a été tuée à Charlottesville quand un conducteur néo-nazi de 20 ans, James Fields, a foncé dans la foule. "Que dire de l’Alt left qui a attaqué l’Alt right (terme qui désigne la droite alternative) comme vous dites ? N’ont-ils pas une part de responsabilité ? Ont-ils un problème ? Je pense que oui", a cependant fait valoir Donald Trump. Les propos du président américain ont été immédiatement salués par David Duke, un ancien leader du Ku Klux Klan qui se trouvait à Charlottesville.
Source : BFMTV, La Presse