Une étude de Dell et "l’Institut pour le Futur", think tank californien a souligné que le passage à l’intelligence numérique cognitive va révolutionner la notion du travail elle-même. Si de nombreux métiers sont voués à la disparition, d’autres qui n’existent pas encore aujourd’hui verront le jour.
Les futurs changements dans le secteur de l’entreprise et du travail
A la suite de leurs ateliers en mars 2017, 20 experts du domaine numérique (universitaires et professionnels), invités par Dell et l’
"Institut pour le Futur" ont publié les résultats de leur étude. Il a été conclu que 85% des emplois en 2030 n’existent pas encore. Les experts ont en effet anticipé les changements à prévoir dans le secteur de l’entreprise et du travail. Ainsi, la ringardisation progressive de groupes de métiers entiers,
le développement du numérique et de la robotisation pourront remplacer de nombreuses tâches intellectuelles. En conséquence, l’homme est appelé à se recentrer sur ce qu’il peut encore accomplir mieux que la machine.
"La capacité à acquérir un nouveau savoir vaudra plus que le savoir déjà appris", précise l’étude relayée par le
Figaro.
Les emplois menacés
Les premiers emplois voués à disparaître sont les métiers manuels. La destruction des vieux emplois n’est pas sans conséquence majeure. En effet, elle menace la stabilité économique de nombreux foyers. La paix sociale elle-même est donc fragilisée. Par ailleurs, près de 2 000 décideurs de haut rang autour du monde ignorent encore le devenir de leur industrie d’ici trois ans, d’après un sondage réalisé par Dell. Pire encore, "45% d’entre eux craignent d’être "obsolètes" d’ici trois à cinq ans", poursuit le quotidien.
Les avantages du numérique
L’étude se veut pour autant positive sans vraiment convaincre la majorité. De nouvelles opportunités émanent de la
nomadisation du travail. Non seulement les individus pourront travailler pour plusieurs organisations en même temps, mais ils bénéficieront également des horaires décalés. Sur ce point, l’étude souligne que le travail digital pourrait aller chercher des talents jusque dans les régions les plus enclavées, comme l’Afrique subsaharienne. Le numérique permettra aussi de lutter contre les inégalités de sexe ou de race, car il n’y a aucun sans contact physique.
Plus de détails sur Le Figaro