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Le président américain Donald Trump avait réclamé l’abrogation de l’Obamacare depuis sept ans. Il a capitulé au bout de trois semaines de débat.
Le président américain Donald Trump était un farouche adversaire de la réforme de son prédécesseur Barack Obam. Dénommée Obamacare, celle-ci avait été signée en 2010, concerne l’assurance santé et est appréciée par les Américains les plus modestes. Mais l’actuel locataire de la Maison-Blanche n’a pas réussi à supprimer la mesure dont la disparition est qualifiée de "catastrophique" par des élus au Congrès.
Le texte de remplacement proposé par Donald Trump conserve certaines portions de l’Obamacare, mais il supprime l’essentiel de la loi, qui oblige les Américains à souscrire à une couverture santé. Officiellement, le but est de réduire les déficits. Mais le bureau du budget du Congrès prédit que plus de 20 millions de personnes pourraient se trouver sans assurance.
Les personnes âgées seraient les premières victimes de la suppression de l’Obamacare par Donald Trump. Elles se retrouveraient avec des coûts de soins multipliés par sept. Les Américains avaient commencé à manifester. "Obamacare est la loi du pays et va le rester dans un futur proche", indique Paul Ryan, porte-parole républicain du Congrès, avouant sa défaite dans le débat.
Donald Trump veut visiblement passer à autre chose, à savoir une réforme du système d’imposition. Mais avant cela, il devra d’abord échapper à l’enquête sur ses relations avec la Russie qui sont toujours en cours. Les observateurs prédisent une année difficile pour le locataire de la Maison-Blanche.
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