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Depuis près de 50 ans, tous les présidents américains qui se sont succédé ont défendu la solution de deux états, l’Israël et la Palestine, "vivant côte à côte en paix et en sécurité". Malheureusement, la donne semble avoir changé avec Donald Trump au pouvoir.
La diplomatie américaine vient de connaître un sévère tournant depuis l’accession de Donald Trump au pouvoir. Après un demi-siècle à défendre la solution d’un double état par rapport au conflit israélo-palestinien, la nouvelle administration a fait savoir qu’elle n’entendait plus insister dans cette voie. "Une solution à deux Etats qui n’apporte pas la paix est un objectif que personne ne cherche à atteindre", a déclaré le mardi 14 février un responsable de la Maison-Blanche sous couvert d’anonymat, et rapporté par 20 Minutes.
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Cette déclaration concernant le sort d’Israël et de la Palestine est intervenue alors qu’une rencontre à Washington entre le Premier ministre israélien Benjamin Netanyahu et le président américain Donald Trump est prévue ce mercredi 15 février. Toujours d’après le responsable américain, le principal objectif est d’obtenir un accord pacifique entre les deux états. Cependant, Israël et la Palestine décideront par eux-mêmes si cette paix sera "sous la forme d’une solution à deux États si c’est ce que les parties veulent, ou quelque chose d’autre si les parties le veulent."
Dans un souci de résolution du conflit israélo-palestinien, tous les présidents américains, qui se sont succédé en 50 ans, ont défendu solution à deux États. Ce qui n’a jamais été le cas de Donald Trump. Ce dernier a d’ailleurs songé à transférer l’ambassade américaine en Israël de Tel-Aviv à Jérusalem. Toujours d’après lui, les colonies israéliennes ne représentent en rien un obstacle au processus de paix avec la Palestine. Une chose est sûre avec la nouvelle administration de la Maison-Blanche, elle ne fera pas pression sur son allié israélien pour accélérer le processus de paix et ainsi reconnaître la création d’un État palestinien.
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