Pour l’heure, la candidate perdante à la présidentielle américaine Hillary Clinton compte plus d’un million de voix en sa faveur que son adversaire Donald Trump. Le mode de scrutin est très différent de celui en vigueur en France.
Une semaine jour pour jour après l’élection du candidat républicain Donald Trump à la présidence des États-Unis, le dépouillement n’est pas encore terminé, rappelle le site 20minutes.fr. C’est Hillary Clinton, la candidate démocrate, pourtant battue, qui remporte le plus de voix en sa faveur, devançant son rival de plus d’un million de voix, selon les chiffres publiés par l’organisme indépendant Cook political report.
Aux États-Unis, le mode de scrutin est très différent que celui en vigueur en France où le président de la République est élu au suffrage universel direct. Outre-Atlantique, les citoyens votent selon un mode de suffrage indirect et élisent un collège électoral composé de grands électeurs, qui est ensuite chargé d’élire solennellement le président. Donald Trump a remporté 290 grands électeurs, contre 228 pour Hillary Clinton.
Chaque États compte un nombre prédéterminé de grands électeurs établi proportionnellement au nombre d’habitants. L’écart qui se creuse actuellement pourrait s’accentuer encore davantage dans les jours qui viennent, puisque les urnes de Californie, l’Utah, et l’État de Washington n’ont pas encore été intégralement dépouillées. Certains experts estiment que l’avance d’Hillary Clinton pourrait au total atteindre 1,5 à 2 millions de voix. Près de 200 millions de personnes étaient inscrites sur les listes électorales des cinquante États.
Mardi 15 novembre, Donald Trump avait déclaré sur Twitter si l’élection s’était faite sur la base d’un vote populaire, il aurait gagné "encore plus largement et plus facilement", expliquant que la manière de faire campagne aurait été "très différente". Ses prévisions sont, pour l’heure, très loin de la réalité.
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