Cette situation inquiète plus d’un étant donné que ce type de mutation résulte d’une anomalie génétique, d’une infection ou encore d’une forte pollution.
Ces dernières années, la naissance de requins à deux têtes est en constante augmentation. Une première découverte d’un jeune requin-taureau à deux têtes a été faite au large de la Floride en 2008. Quelques mois plus tard, un pêcheur a aperçu un même spécimen pour un requin bleu de l’océan Indien. Les trouvailles s’en suivaient dont un autre requin bleu en 2011 capturé dans le Golfe de Californie avec la même caractéristique. Récemment le 19 septembre dernier, il s’agissait d’un veau à deux têtes. Ce dernier a pour la première fois survécu au-delà de l’espérance de vie prévue par les scientifiques.
En effet, les animaux atteints par cette anomalie des deux têtes meurent généralement très jeunes. D’après les spécialistes, cette situation serait causée par un trouble d’ordre génétique. En revanche, pour les espèces sauvages, il existe de nombreux facteurs à l’origine de ce type de malformation. "C’est le cas des infections virales, des problèmes de métabolisme, de la pollution, mais aussi, et surtout de la surpêche", rapporte Demotivateur. Cette dernière cause entraîne une forte diminution du patrimoine héréditaire naturel et incite à la consanguinité.
Cette situation démontre une fois de plus que l’activité humaine détruit la nature, les écosystèmes et engendre la disparition d’espèces animales. Pour éviter plus de dégâts, l’être humain doit apprendre à vivre en symbiose avec la faune et la flore autour de lui.