Au cours d’un trajet aérien en 1979, le candidat Républicain à la présidentielle américaine aurait agressé sexuellement une Américaine. Ce dernier réfute en bloc ces accusations d’attouchements sexuels.
Devant la déferlante vagues d’accusations d’attouchements sexuels à l’encontre du candidat à la présidentielle américaine Donald Trump, l’équipe de campagne du milliardaire peine à le protéger. Rejetant en bloc ces plaintes, le candidat républicain a une fois de plus clamé son innocence en invoquant la faute aux accoudoirs de l’avion où il se trouvait en première classe lors des années 1970. Pour rappel, une Américaine du nom de Jessica Leeds avait accusé Donald Trump de l’avoir agressé sexuellement alors qu’il était assis à côté d’elle dans un avion en 1979. La vieille dame, aujourd’hui âgée de 74 ans, affirme que le candidat Républicain aurait relevé l’accoudoir qui les séparait avant de lui toucher les seins et de tenter de mettre la main sous sa jupe. "Il était comme une pieuvre. Ses mains étaient partout", avait-elle alors affirmé.
Par rapport à ce témoignage, Katrina Pierson, une porte-parole de Donald Trump a alors relevé que "les sièges de première classe ont des accoudoirs fixes. Je peux vous dire que si elle a été agressée dans cet avion, ce n’était pas par Donald Trump, et certainement pas en première classe", a-t-elle lancé sur CNN. Cependant, ce dernier argument du candidat Républicain a été contrée par un manuel à l’intention du personnel de bord de la compagnie Braniff International. Dans ce livre de procédures, il était clairement spécifié que "les accoudoirs de première classe sont amovibles en les tirant vers le haut". "Cela aurait pris deux secondes pour le soulever", a même fait savoir le président de la fondation Braniff Airways au site TMZ, rapporté par 20 Minutes. Pour l’heure, l’équipe de campagne de Donald Trump n’a pas encore préparé sa répartie.
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Trump spokeswoman says the @nytimes report is false because "first class seats had fixed armrests" in the 1980’s https://t.co/2dLaYYJtfH pic.twitter.com/tNXYJ7Dkw2
— CNN (@CNN) October 13, 2016