Le candidat républicain à la présidentielle américaine, qui accumule les bourdes, est lâché par ses soutiens des premières heures. Ses propos choquants à propos des femmes ont eu un effet dévastateur sur la popularité de Donald Trump.
Depuis la diffusion d’une vidéo montrant Donald Trump tenir des propos choquants visant des femmes, ainsi que d’autres documents audiovisuels compromettants, les rangs des soutiens du candidat républicain à la présidentielle américaine se réduisent comme une peau de chagrin :
- Paul Ryan, le président républicain de la Chambre des représentants, n’a pas officiellement lâché Donald Trump, mais ce dernier n’a pas manqué de commenter ses propos : "Paul Ryan devrait passer plus de temps à travailler sur les finances, l’emploi et l’immigration illégale plutôt que de perdre son temps à combattre le candidat républicain", a-t-il écrit sur Twitter lundi soir.
- Sa propre épouse, Melania Trump a demandé aux Américains d’excuser son mari pour ses propos "inacceptables et outranciers" qui, selon elle, ne représentent pas qui est réellement Donald Trump.
- Le sénateur de l’Idaho Mike Crapo a déclaré samedi dernier : "Ce n’est pas une décision prise à la légère, mais ce comportement ne me laisse pas le choix. Ses actions répétées et ses commentaires envers les femmes ont été irrespectueux, vulgaires et dégradants".
- Durant le weekend dernier également, l’ancien gouverneur de Californie Arnold Schwarzenegger avait déclaré que "pour la première fois depuis qu’il est devenu citoyen américain, en 1983, il ne votera pas pour le candidat républicain à la présidentielle".
- La sénatrice du Maine Susan Collins, de son côté, avait déjà annoncé qu’elle n’était pas pour Donald Trump dès la Convention républicaine. Mais elle ne "vote toujours pas pour Hillary" et prévoit "d’écrire le nom d’une autre personne sur son bulletin de vote".
- John McCain, lui-même ancien candidat républicain à la présidentielle américaine, a assuré que le comportement de Donald Trump "rendait impossible de continuer à offrir un soutien même conditionnel à sa candidature".
- Condoleezza Rice, l’ancienne secrétaire d’État, a dit : "Assez ! Donald Trump ne devrait pas être président. Il devrait se retirer".
Si Donald Trump venait à retirer sa candidature, ce que l’interressé n’envisage pas de faire pour l’instant, le Parti républicain devrait se rassembler et désigner un nouveau candidat avant l’élection présidentielle américaine du 8 novembre prochain.
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