Un petit garçon de dix ans, condamné à sept ans de prison en 2013, avait avoué le meurtre de son père, un néonazi bien connu. Ses avocats souhaitent que la justice examine à nouveau ses aveux afin d’alléger sa peine.
Le petit garçon condamné pour le meurtre de son père, un néonazi bien connu dans le milieu raciste blanc américain, s’appelle Joseph Hall, révèle Paris Match. Il avait dix ans quand il avait été arrêté par la police californienne et avait avoué face aux enquêteurs son crime. Mais aujourd’hui, ses défenseurs souhaitent revenir sur ses aveux afin d’alléger sa peine qui était de sept ans.
Selon ses avocats, le jeune meurtrier n’avait pas à l’époque compris ses droits, notamment celui de garder le silence. "Les réponses lors de son interrogatoire démontrent à quel point un esprit enfantin tel qu’il lui était impossible de comprendre les recommandations de la police à ce moment-là", expliquent les avocats dans une pétition adressée au juge.
Les avocats de Joseph Hall affirment que leur jeune client avait pris ce droit à garder le silence pour "un droit à rester calme". "Appliquer des standards faits pour les adultes à des enfants n’a pas beaucoup de sens", clament-ils.
À l’époque de la condamnation de Joseph Hall, ses avocats avaient déjà crié à l’injustice et avaient promis de faire appel. "C’est une injustice complète. Ils se sont dit qu’il n’y avait pas de place ailleurs pour lui", avait asséné l’un de ses avocats. Les proches du jeune meurtrier espéraient qu’il puisse être placé dans un centre médical spécialisé à San Diego. Mais ce genre d’endroit ne disposant pas d’une sécurité suffisante, la justice n’avait pas approuvé la demande.
En mai 2011, le petit garçon, aujourd’hui âgé de quinze ans, a tué son père d’une balle dans la tête pendant son sommeil. Après le meurtre, il a essayé de cacher l’arme appartenant à ses parents sous son matelas. C’est sa belle-mère, en instance de divorce avec la victime, qui avait fait la macabre découverte. Son sort reste entre les mains du juge qui avoue son "embarras", mais a promis d’examiner le fond légal de cette affaire.
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