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Un homme qui se présente comme un ancien amant d’Omar Mateen, le tueur d’Orlando (Floride), révèle que ce dernier était homosexuel et avait en revanche du ressentiment envers la communauté gay. Ce nouveau témoignage remet en cause les motivations du tireur.
Omar Seddique Mateen, un Américain soupçonné de liens avec les terroristes du groupe Etat islamique, aurait eu une toute autre motivation en tuant une cinquantaine de personnes dans une boîte de nuit fréquentée par la communauté gay à Orlando. Les enquêteurs indiquent également qu’il n’y a toujours "aucune preuve claire que le tireur était dirigé depuis l’extérieur, ni qu’il faisait partie d’un complot plus vaste".
Un témoignage accablant vient en outre conforter l’idée selon laquelle, Omar Mateen avait de la rancœur contre la communauté dont il serait d’ailleurs "membre". Dans une interview télévisée sur Univision, un homme qui se présente comme un ancien amant du tueur d’Orlando affirme qu’il était habité par un sentiment de "revanche" envers la communauté gay. Il explique qu’Omar Mateen était "en colère et énervé" après qu’un homme avec qui il avait eu des rapports sexuels lui a annoncé qu’il était infecté par le virus du Sida.
Ce témoin n’a pas souhaité révéler son identité mais a accepté l’interview en étant déguisé et en empruntant un faux prénom. Il dit avoir rencontré le terroriste grâce à un site de rencontre homosexuel l’an dernier, juste avant d’entamer une relation. Il décrit Omar Mateen comme un homme "doux". Pour lui, son ancien amant agissait par "vengeance". "Je lui ai demandé ce qu’il allait faire. Il m’a répondu : ’Je vais les faire payer pour ce qu’ils m’ont fait’", conclut-il.
Ces affirmations n’ont pas encore pu être vérifiées mais d’autres personnes ont affirmé la semaine dernière qu’Omar Mateen était un "régulier" du club Pulse. Le témoin interviewé par la chaîne hispanique Univision a été en outre entendu à trois reprises par le FBI. Selon lui, il en va de sa "responsabilité, en tant que citoyen américain et homme gay, de témoigner".
L’Etat islamique a revendiqué le massacre. Néanmoins, les autorités américaines affirment n’avoir trouvé aucun lien direct entre l’organisation Etat islamique (Daesh) et l’auteur de l’attaque.
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