Illustration/SIPA
La panique a gagné une base d’Air Force One aux États-Unis à la suite d’une fausse alerte à la bombe. Une femme prétendait avoir avec elle un explosif, les services de sécurité ont immédiatement procédé au bouclage du périmètre.
Une femme simule un attentat kamikaze dans une base d’Air Force One
Une fausse alerte à la bombe a eu lieu dans une base d’Air Force One aux États-Unis. L’armée de l’air américaine a même été obligée de boucler temporairement le jeudi 12 mai l’accès principal de la base aérienne militaire d’Andrews près de Washington. "Vers 17 h 15 aujourd’hui, une femme est entrée dans le centre d’accueil des visiteurs (à l’entrée de la base) et a affirmé avoir une bombe attachée à son buste", a indiqué sur Twitter l’armée américaine. Pour rappel l’accès principal de cette base aérienne est utilisé par l’avion du président Barack Obama.
Arrestation de la femme et levée de l’alerte
Après avoir bouclé le périmètre, les autorités américaines ont immédiatement procédé à l’arrestation de la femme. Ils ont notamment confirmé la fausse alerte à la bombe sachant "qu’il n’y avait pas d’explosif sur place". L’état d’alerte a été "désamorcé" vers 18 h 40 heure locale, d’après les informations communiquées par l’armée de l’air.
Une base aérienne pour les dirigeants des États-Unis
Pour rappel, la base aérienne d’Andrews se trouve à environ 25 kilomètres au sud-est de Washington. L’avion présidentiel Air Force One s’y trouve et les hautes personnalités américaines y décollent ou y atterrissent. La base aérienne américaine a tenu à préciser que cette fausse alerte à la bombe n’a pas perturbé les missions de quelconque dirigeant en fonction que ce fût. Les vols n’ont pas ainsi été "déroutés".
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At approximately 5:15 p.m. today, a woman walked into the Visitor Control Center on JBA and claimed to have a bomb strapped to her chest.
— Joint Base Andrews (@AndrewsAirForce) 12 mai 2016
"Fortunately, this incident was diffused quickly and was determined to be a false-alarm.”—Col. Brad Hoagland, 11th Wing and JBA commander
— Joint Base Andrews (@AndrewsAirForce) 12 mai 2016
